Un grand merci à Marias Theresa, qui nous a fait parvenir une interview téléphonique exclusive de The Edge, pour un magazine Brésilien "VEJA".
Nous vous l'avons déja traduite en Français (Version UK, elle même, déja traduite du portugais, bientôt en ligne).

VEJA: U2 est-il vraiment un groupe d'amis ?
Edge: Oui. Nous nous voyons fréquemment. Bono est mon meilleur ami depuis notre enfance et il a même écrit des chansons pour me consoler quand j'ai rompu avec mon ex. Un jour si nous avons une sérieuse dispute, c'en sera fini du groupe. Il n'y a rien de plus déprimant que que ces groupes dont les membres s'offensent par presse interposée, mais se remettent ensemble une fois de temps en temps pour faire un CD mediocre.

VEJA: Bono veut-il vraiment sauver le monde ou se donne-t-il juste un air ?
Edge :Il est déjà plus qu'un croyant. Bono courait le risque de devenir comme une caricature d'un saint, mais il est plus terre à terre aujourd'hui. Mais s'il veut utiliser son charisme pour aider les gens, pourquoi pas ? Il est bon à cela. Rare sont les celebrités qui sont écoutées de la même manière que Bono par les hommes politiques.

VEJA: Les activités supplémentaires de Bono n'ont-elles jamais gâchées des choses pour le groupe ou ne se sont jamais t-elles mises en travers de son chemin ?
Edge: Je crois qu'elles aident en fait. La politique amène Bono à écrire des belles paroles. En plus, c'est une personne très disciplinée. Il garde toujours du temps pour U2.

VEJA: Vous êtes le père de trois adolescents. Essayez-vous de garder le contrôle sur ce qu'ils écoutent à la maison ?
Edge: Je me sens concerné. Je pense que ce serait bien si les compagnies de disques faisaient plus attention aux chansons qu'elles sortent. Mais ne me demandez pas de critiquer des paroles comme celles d'Eminem. En tant qu'artiste, je ne pense pas que je devrais dire quoi que ce soit sur ce que les autres devraient écrire ou non. Heureusement, mes filles sont fans de rock and roll. Elles sont passées par une phase de punk rock dernièrement.