Le New York Times du 1er septembre publie une lettre de Bono dans laquelle celui-ci prend la défense de Steve Jobs suite à la publication dans ce même journal d'une chronique intitulée « The Mystery of Jobs's Public Giving » (le mystère autour des dons faits par Steve Jobs). Dans ce texte, Andrew Ross Sorkin estimait que Jobs n'est pas un philanthrope notoire, bien qu'il ait accumulé une fortune estimée à 8,3 billions de dollars grâce à Apple et à Disney.

Bono écrit :

« En temps que fondateur des produits RED, je voudrais souligner que la contribution d'Apple à notre lutte contre le Sida en Afrique est inestimable. A travers la vente de produits RED, Apple a été le contributeur le plus important au Fonds Global de Lutte contre le Sida, la tuberculose et la malaria, versant des dizaines de millions de dollars qui ont transformé la vie de plus de 2 millions d'africains par le biais de tests HIV, de traitements et du missions de conseil. Cela est sérieux et significatif. Et l'engagement d'Apple a incité d'autres entreprises à s'engager à leur tour.

Lorsque nous avons pris contact pour la première fois avec Steve Jobs au sujet de RED, sa réponse a été : “Il n'y a rien de mieux que la chance de pouvoir sauver des vies”.

Je suis fier de le connaître : c'est à la fois un poète, un artiste et un homme d'affaires.
Et ce n'est pas parce qu'il est extrêmement occupé que lui ou sa femme Laurene ont négligé ce genre de choses. Et il n'y a pas besoin de faire partie de ses amis pour savoir qui il est dans sa vie privée et pour savoir aussi qu'il ne fait jamais les choses à moitié.

Bono
Dublin, 1er septembre 2011."

Les articles du New York Times cités ici :
The mystery of Steve Jobs's public giving

Bono praises Steve Jobs as generous and poetic



Illustration : Bono remettant un Ipod RED au Président Sud Africain Jacob Zuma.



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